L'aichmophobie (ou achmophobie, prononcer [akmofobi]) désigne la peur des objets pointus, notamment des aiguilles. Seulement voilà, pour raisons médicales, il faut parfois surmonter cette peur. Pour réussir cette épreuve, voici nos conseils.
1. Connaître la source de sa peur
La peur des aiguilles peut être angoisse irrépressible dont il est utile de connaître la source. Que s'est-il passé ?
- Avez-vous entendu des histoires de piqûres douloureuses ?
- Avez-vous lu des romans ou des films d'horreur sur le sujet ?
- Avez-vous été mal « piqué » par le passé ?
La peur des injections est appelée trypanophobie.
Si l'origine de votre peur est profondément enfouie, vous pouvez avoir recours à une psychothérapie pour essayer de dénouer la situation.
2. Confrontez-vous au lieu de la piqûre
Le praticien n'a rien d'effrayant et l'aiguille s'avère tellement minuscule que vous la sentirez à peine. C'est simplement votre cerveau qui vous a conditionné à avoir peur. Il vous faut apprendre à contrôler votre anxiété.
Rendez visite à votre médecin avant l'injection ! Il se fera un plaisir de vous montrer son environnement de travail et même de vous faire une petite démonstration. Rassuré ?
Si la seule vue d'une aiguille vous fait tourner la tête, essayez l'exercice suivant.
- Trouvez des photos d'injections médicales ordinaires, enregistrez-les sur votre ordinateur.
- Faites défiler les images en évaluant pour chacune votre angoisse, de 0 à 10.
- Commencez par la photo qui a la note la plus basse : observer vos réactions et l’irrationalité de vos pensées jusqu'à ce que l'angoisse initiale diminue.
- Quand vous avez passé au moins 10 min sur chaque image, réévaluez-les.
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3. Demander au médecin de vous distraire
Lorsqu'un médecin détecte un malaise chez un patient, ou simplement par habitude, il se montre particulièrement bavard.
Il vous posera des questions sur votre vie, votre famille, votre activité professionnelle ou trouvera qu'il est opportun de parler de la pluie, du beau temps, et de la vie de Madame Michou, sa voisine, qui lui a offert un napperon ajouré pour son dernier anniversaire, mais que le mauvais goût le disputait à l'affront, puisqu'elle avait donné le même à la concierge qu'elle déteste.
N'y voyez pas là une quelconque incursion dans votre vie privée ! Le médecin tente simplement de vous concentrer sur autre chose que la piqûre qu'il est en train de vous faire.
4. Penser l'action du médecin plus rationnellement
Un médecin ne va pas vous prescrire une piqûre pour le plaisir. Si vous devez en passer par là, c'est qu'il y a une bonne raison.
- Un vaccin permet de vous protéger contre une maladie ou encore de partir à l'étranger en toute sécurité.
- Une prise de sang donne de précieuses informations sur le fonctionnement de votre organisme.
- Une injection peut vous aider à supporter une douleur ou vous traiter contre une pathologie.
5. Parlez-en autour de vous
La parole libère souvent les inhibitions. Le médecin, l'infirmière ou son assistant prêteront toujours une oreille attentive aux sujets qui vous préoccupent. Ils tiendront compte de votre phobie et vous rassureront.
En outre, ils sont habitués à croiser des patients un peu méfiants et angoissés par les médecins ou les hôpitaux. Ils pourront donc, pour vous aider à surmonter votre peur, trouver de nouvelles solutions, auxquelles vous n'auriez peut-être pas pensé.
Vous faire accompagner par un proche est de toute façon une bonne solution pour supporter ce moment.
Bon à savoir : s'il est impossible pour vous de faire face à cette phobie, vous pouvez essayer l'hypnose.
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6. Récompensez-vous après chaque piqûre
Bravo, vous avez surmonté votre peur et vous voici enfin vacciné ! Cet effort mérite bien une petite récompense. Immédiatement après vous pouvez :
- aller au restaurant ;
- prendre votre après-midi ;
- choisir un film au cinéma ;
- vous acheter un cadeau.
En effet, si vous prenez cette habitude après chaque piqûre, vous associerez cet acte médical au cadeau et non à la peur.
À noter : cela marche aussi très bien avec les enfants (forcément) dont la peur n'est pas trop intense.
7. N'oubliez pas de respirer !
Dans toutes les situations anxiogènes, la respiration est essentielle. Si vous respirez mal ou retenez votre souffle, vous risquez le malaise.
- Respirez doucement, cela vous aidera à vous détendre complètement.
- Rassurez-vous, votre praticien ne vous ne laissera pas subir sa piqûre en apnée !
Pages Jaunes vous en dit plus
Pour contrer la peur, non seulement des aiguilles, mais également des couteaux et même des doigts pointés, l'important est d'avoir envie de surmonter ses angoisses !
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