La coulrophobie vient du grec « coulro » qui signifie « acrobate » et de « phobia » qui signifie la « peur ». Il s’agit de la peur des clowns. Les coulrophobes sont paniqués à l’évocation ou à la vision de ces personnages. Cette peur trouve son origine à travers les représentations cinématographiques et littéraires modernes de clowns psychopathes et dangereux. Le point tout de suite.
Quelle est l’origine de la coulrophobie ?
Même si la coulrophobie touche autant les enfants que les adultes, son origine se situe souvent dans l’enfance. La culture populaire a transformé ce personnage drôle, festif et divertissant en psychopathe angoissant qui hante les films d’horreur. Le simple fait d’avoir vu au moins une fois dans sa vie un clown dans un contexte effrayant peut suffire à engendrer une phobie.
La coulrophobie peut donc apparaître dans différents contextes :
- Une expérience de peur lors de la vision d’un clown (cirque, film, livres) ;
- La transmission de cette peur par les parents ;
- L’association de l’image du clown avec celle d’un personnage dangereux.
Coulrophobie : symptômes physiques
La coulrophobie, ou la peur des clowns, est une peur très fréquente qui se manifeste par :
- une réaction anxieuse très forte à la vue ou à l’évocation d’un clown ;
- des attaques de panique ;
- une sueur intense, des spasmes, des tremblements ou des difficultés respiratoires ;
- une tétanie ;
- une perte de connaissance dans certains cas ;
- l’impossibilité de raisonner rationnellement ;
- des conduites d’évitement ;
- une anticipation anxieuse.
Comme pour toutes les phobies, le coulrophobe anticipe de façon anxieuse et évite toute les situations dans lesquelles il pourrait être confronté à un clown : cirque, films ou livres.
Même s’il sait que sa peur n’est pas rationnelle, le coulrophobe ne peut pas faire autrement. Dans certains cas, la phobie envahit tous les domaines de la vie quotidienne (travail, famille, amis) et enferme la personne dans l’anticipation obsessionnelle de rencontrer un clown.
Coulrophobie : comment la soigner ?
La coulrophobie ne nécessite pas toujours un traitement. Si elle n’influence pas la vie quotidienne et ne déclenche pas de réactions inadaptées, il est possible de vivre avec cette peur des clowns tout en la contrôlant. En revanche, en cas de conséquences dans le fonctionnement habituel, ou de pensées obsessionnelles autour des clowns, il est important de consulter.
Fuir les clowns ne fait qu’aggraver la phobie. La meilleure façon d’appréhender sa peur est de faire une désensibilisation progressive en s’habituant progressivement aux clowns. Dans un premier temps, il est recommandé de se documenter autant que possible. L’ignorance et le manque d’expérience augmente la peur.
Chez les enfants, il est possible de les habituer à la présence du clown par des photos ou des vidéos de clowns inoffensifs et divertissants. Chez les adultes, il est possible d’en parler avec un psychologue et de faire une thérapie comportementale de type TCC (Thérapie Cognitivo-Comportementale) pour s’habituer progressivement et contrôler son anxiété.